NSS
FRANCE
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lettre N°3 - Avril 2003 |
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Depuis
quelque temps, en parcourant divers articles de presse et en suivant l'actualité,
il est possible de se rendre compte que si rien ne change ici bas, l'hypothèse
d'un avenir dans l'espace pour l'Humanité ne se concrétisera
jamais, et particulièrement pour l'Europe. Avant tout, il y a un
manque flagrant d'imagination de la part de la " corporation "
des politiques prétendant éclairer le Monde ; et cela entraîne
une fâcheuse tendance à ne pas vouloir innover, en faveur
d'une " gestion " entropique des biens que d'autres ont créés
précédemment. N'est entrepris que ce qui est sûr et
sans risque en fonction de critères uniquement financiers. |
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La
NSS américaine a sponsorisé, le 21 mars dernier, une rencontre
entre membres du congrès américain et des scientifiques
qui travaillent sur l'idée d'un ascenseur spatial pour l'orbite
terrestre. |
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Une
bonne nouvelle dans le contexte actuel et qui mérite d'être
soulignée pour l'espace habité. |
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La
faisabilité de ces projets se démontre de plus en plus,
espérons dans le cadre d'une politique spatiale ambitieuse. |
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L'agence
Associated Press fit paraître un communiqué de presse, début
Mars, qui remettait en cause la faisabilité d'un vol humain vers
Mars dû aux radiations extrêmes qui régnerait sur la
planète. Le papier de l'A.P. se basait parait-il sur les résultats
de l'équipement ''Expérimentations des Radiations dans l'Environnement
Martien'' (MARIE) de la sonde Mars Odyssey. |
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Depuis
quelque temps, en parcourant divers articles de presse et en suivant l'actualité,
il est possible de se rendre compte que si rien ne change ici bas, l'hypothèse
d'un avenir dans l'espace pour l'Humanité ne se concrétisera
jamais, et particulièrement pour l'Europe. Avant tout, il y a un
manque flagrant d'imagination de la part de la " corporation "
des politiques prétendant éclairer le Monde ; et cela entraîne
une fâcheuse tendance à ne pas vouloir innover, en faveur
d'une " gestion " entropique des biens que d'autres ont créés
précédemment. N'est entrepris que ce qui est sûr et
sans risque en fonction de critères uniquement financiers. Une
Europe financière. Ce
fut le cas, par exemple avec l'opération Ariane I, II, III, et
IV dimensionnée pour le marché des télécommunications.
Logiquement et de manière prévisible, ce potentiel s'est
épuisé par l'atteinte des limites de l'instant de ce marché,
par l'amélioration et l'innovation sur les satellites, par la concurrence
d'autres moyens de communication, et par la multiplication des lanceurs
simples et abordables que n'importe quel pays avec quelques compétences
technologiques peut construire. Invariablement les satellites de navigation
ou d'environnement subiront le même sort. Ce manque d'imagination
et de vision, allié à un concept économique qui ne
veut entreprendre qu'avec " une bonne visibilité sur les
retours financiers " nous incitent également à
la coopération " du faible au fort ". Dès qu'un
programme quelque peu ambitieux apparaît chez les deux " Grands
" : Station spatiale, Véhicule de sauvetage, avion orbital,
exploration de Mars, études sur l'hypersonique, l'Europe veut coopérer
! Et pourtant depuis le " Space Tug " avec les américains
en passant par l'épuisement des ressources financières de
la Russie que de déboires ! Pourquoi vouloir passer systématiquement
sous les " fourches caudines " des plus forts pour acquérir
un nouveau savoir ou une capacité supérieure ? Les réalisations
européennes comme Ariane ou Airbus ont été faites
sur des bases différentes, avec des pays de même niveau de
capacités, ayant des visées peut-être un peu courtes
mais relativement communes quant aux objectifs, des liens divers et multiples,
un leadership accepté et compris possédant la volonté
réelle d'acquérir cette nouvelle capacité supérieure.
(Mais ce ne fut pas le cas avec Hermès).Tout cela n'existe plus
en Europe pour le moment ; l'imagination est reléguée aux
oubliettes pour un modèle de prêt-à-porter politico-économique
aligné sur les tendances actuelles d'outre-Atlantique, ou de toujours
d'outre-Manche. Il se résume en quelques concepts économiques
néo-classiques ou néo-libéraux : induisant "
tout pour le financier ", et de petits moyens pour panser
les abcès : le militaire, la sécurité, la justice
; mais avec un handicap supplémentaire par rapport aux Etats-Unis
ou à la Grande-Bretagne : des critères de rigueur budgétaire
inefficaces et inutiles. Indécisions,
bouderies et hypothèses. La lecture de l'article de Peter de Selding : Resignation Shines Spotlight on French Space Minister dans la revue Space News du 3 Février 2003 est caractéristique de l'indécision de ceux qui " gèrent " l'espace européen et français à l'heure actuelle. En effet que peut-on espérer d'une Ministre qui " surf " délicatement sur des " généralités " et qui doit faire passer à la communauté de la recherche un tassement de budget de 30% (Le Monde du 12/3/ ou du 15/3/2003). D'un Président et d'un Directeur Général qui s'opposent, les deux abandonnant ensuite le navire. D'une Commission, qui comme toutes les commissions de l'Univers, et tous les audits de la Galaxie noient les difficultés dans des poncifs mille fois repris, pour arriver immanquablement à la conclusion (néo-libérale, et appliquée à toutes les entreprises de la planète depuis 25 ans) : " qu'il faut diminuer la voilure, donc les ambitions, les coûts et le personnel ". Ajoutons les propos de l'ancien Ministre de la Recherche, Monsieur Schwartzenberg - que nous remercions d'avoir pris le contre-pied de Monsieur Allègre à propos des vols habités - mais qui dans le contexte actuel n'apporte pas de solution au problème, sachant qu'il avait la tutelle des affaires spatiales il y a 1 an. Plus ridicule encore, reste les soi disantes bouderies des officiels d'un pays suite à la nomination de Monsieur J.J. Dordain au poste de Directeur Général de l'Agence Européenne ! Brandir
l'étendard d'un Centre National d'Etudes Spatiales fort dans une
Europe ambitieuse avec pour tout programme quelques missions automatiques
d'exploration, les satellites de navigation et de surveillance de l'environnement,
la création d'un " Conseil de l'espace " et l'hypothétique
programme européen " Aurora " paraît superficiel.
Et nous en sommes réduits à cela parce que le pouvoir en
général, dans sa grande démagogie, a relégué
l'espace à une activité annexe parmi d'autres plus "
porteuses ". Depuis fin 2001 la mode est au triptyque "
militaire / sécurité / justice ", accaparant le
peu de moyens laissés disponibles par un concept politico-économique
qui a dispersé tous les outils adéquats à la disposition
du Politique afin de construire une voie d'avenir. En 2003, le spatial
en Europe fait vivre grosso modo 34.000 personnes, en 1965 aux U.S.A.,
Apollo en faisait travailler 409.000 ! Il est répété
en guise d'excuse, que l'effort des Etats-Unis dans le domaine des activités
spatiales civiles est 4 à 5 fois supérieur à celui
de l'Europe, bien ! Et alors ! À population et niveau de vie égal,
l'Europe ne peut-elle pas faire aussi bien ou mieux ?! De
la Politique. En dehors du fait que l'Europe politique - les événements actuels le montrent - reste à construire : comment sortir de cette impasse ? Avant tout, le Politique d'un grand pays européen en aurait la capacité en exprimant une initiative, clairement structurée, conduite avec constance et soutenue en tous points, elle insufflerait une vision, soulèverait des espoirs, introduirait une confiance, cela générerait un enthousiasme et une " part de rêve " à une jeunesse à qui l'on ne propose rien en guise de futur. Seul le Politique a la faculté de réunir les diverses forces de la Société afin de relever des défis, dans le cas présent, d'ouvrir de véritables nouveaux domaines d'activités. Les applications comme les satellites de navigation, ou de surveillance de l'environnement relèvent au plus d'un partenariat Etat/Privé, nous l'avions très bien compris pour d'autres réalisations, avec la France comme meneur, pourquoi ne pas continuer ? Les missions scientifiques automatiques dépendent principalement d'une politique scientifique des Etats. Mais ces deux activités ajoutées au marché des télécommunications et de l'observation restent mineures et ne sont pas assez puissantes et " absorbeuses " de progrès pour créer une dynamique capable d'ouvrir de nouveaux potentiels d'activités et par la même une véritable nouvelle économie. Elles ne sont que des retombées d'ambitions plus vastes : celles d'aller voir, d'exercer nos capacités créatrices pour vivre et travailler plus loin. En cela un programme spatial habité européen ambitieux, avec ces nombreux défis, très difficiles à relever, serait un bon moyen de donner un coup de jeune à nos " vieux pays " tant du point de vue enthousiasme et futur pour la jeunesse que comme locomotive scientifique et industrielle. Toutes les objections ou critiques concernant la nécessité de l'humain dans l'espace, si nous souhaitons trouver une réponse correcte, doivent être confrontées à l'aune de concepts philosophiques plaçant l'humain comme seule et unique Richesse cette planète. Le risque de l'impasse. Nous
avons vu que compte tenu de la " méthode de gestion
" économique employée depuis trente ans et des derniers
événements, seul le militaire, la sécurité
et la justice trouvent grâce aux yeux de ceux chargés de
la " gouvernance ", c'est un choix ! Mais ce n'est pas
humain, ni efficace. Pour une Renaissance. Une
Renaissance passe par la mise en place d'un système économique
et financier permettant le développement de trois idées
: un programme spatial habité de grande envergure, c'est la locomotive
; le développement des activités des pays sombrant actuellement
dans le marasme le plus complet ; et l'évolution de nos infrastructures
terrestres vers des systèmes qui, tout en utilisant le progrès,
sont beaucoup moins polluants, ce sont les deux wagons. Dans le cadre
de cette lettre nous n'aborderons pas les deux derniers volets, sachons
seulement que l'ensemble est harmonique et indissociable. Par exemple,
en dehors de l'aspect intellectuel et enthousiasmant d'un programme spatial
visant à établir l'humain dans le système solaire,
celui-ci est généreusement, économiquement et scientifiquement
impératif afin d'envoyer dans des "zones " inconnues
et difficiles, les capacités de création, de générer
du progrès, de recherche, de développement et de production
des pays les plus favorisés, afin qu'elles y soient absorbées.
Ces nouveaux défis à relever, tout en ouvrant des domaines
d'activités insoupçonnés, laisseront la place aux
pays moins lotis et leur permettant d'acquérir les moyens de base
capables de les hisser plus haut et plus loin. Du retour sur investissement. Un autre exemple symptomatique du contexte économique actuel, est représenté par l'apostrophe suivante : " Regarder la science dans l'espace ou la microgravité ne produisent rien de significatif ". En 1989, les revues spécialisées étaient remplies des espoirs dans ces domaines, en 1996 tout est éteint ; au plus, certains se sont servis de quelques expériences afin de reproduire au sol des conditions pour comprendre quelques processus ; la station spatiale internationale, réduite à l'unique fonction scientifique est continuellement critiquée ; le groupe " Intospace ", composé de 95 sociétés allemandes et internationales, avec pour objectif la commercialisation de l'espace s'auto dissout le 17 mars 2003 (Air & Cosmos 21 :3 :2003). Mais s'est on simplement posé la question de savoir si le système économique adopté depuis 30 ans est capable de faire naître ce genre d'activités à long terme ? En exigeant des retours rapides et juteux n'a-t-on pas étouffé tout simplement ces potentiels ? La machine à vapeur, l'industrie de la chimie, l'électricité ou le moteur à explosion n'ont pas été sommés de passer du stade de la découverte à la rentabilité en 10 ans ! Ce sont ces longs développements qui doivent nous servir d'échelle en regard des potentiels de l'espace quant à la science, la recherche, l'industrialisation et la commercialisation plutôt que ceux du téléphone portable. Un avenir optimiste. Un
avenir optimiste est possible, ce n'est qu'une question d'imagination
alliée à quelques concepts philosophiques humains se concrétisant
dans des choix et des priorités politiques. Mais si l'Homme d'Etat
doit parcourir ce cheminement, le citoyen doit aussi faire l'effort de
demander des lendemains décents. L'argent existe, feuilletez vos
journaux et amusez vous à relever les sommes d'argent qui s'envolent
en fumées improductives, avec cela nous irions au bout de la galaxie.
En 1989 , il était de bon ton de railler la SEI de G. Bush (père)
: pensez donc 500 milliards de dollars sur trente années, il en
est de même maintenant avec la station spatiale internationale :
100 milliards sur trente années également, mais a-t-on remarqué
qu'en 2002 les pertes d'AOL Time Warner s'élèvent à
100 milliards de dollars, même montant pour le gâchis d'Enron,
ne parlons pas du budget militaire U.S : 360 milliards de dollars par
an ! Quant aux moyens techniques, progressivement, avec un peu de travail
tout est permis, l'Europe avec Ariane V, sa participation à la
station et ses capacités scientifiques a l'opportunité de
débuter un programme spatial humain ambitieux, simplement pour
offrir à tous une histoire dépassant le banal quotidien
et qui mérite de vivre une vie, tout en créant une véritable
nouvelle économie. |
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La
NSS américaine a sponsorisé, le 21 mars dernier, une rencontre
entre membres du congrès américain et des scientifiques
qui travaillent sur l'idée d'un ascenseur spatial pour l'orbite
terrestre. Malgré l'effort technologique majeur requis, il est
évident que dans le cadre d'un accès simplifié et
plus efficace à l'orbite de la Terre, cette solution à long
terme, mérite qu'on s'y attache. A l'occasion, la NSS ainsi que
la section française vous recommandent la lecture du livre des
auteurs de cette conférence : Space Elevator Concept Moves from
Science Fiction to Science Fact de Bradley C. Edwards, Ph.D. &
Eric A. Westling ( sur amazon.com) Enfin
il faut noter dans le dernier Ad Astra (Janvier/février 2003) un
article expliquant ce projet de manière approfondie aux membres
de la NSS. En fait, l'idée d'ascenseur spatial est relativement
simple puisqu'il consiste à relier une station terrestre (sur l'océan
par exemple) à un objet (plus haut que l'orbite géostationnaire).
La force gravitationnelle liée à un effet d'entraînement
gardera la structure de l'ascenseur tendue. Évidemment ce concept
est encore à travailler, l'auteur en convient lui-même mais
la création de son entreprise à Seattle travaillant sur
le sujet : HighLift
Systems Cie permet de sortir des vulgaires critiques négatives
à l'encontre de l'accès à l'Espace. Cette ''start-up
de l'espace'' est à soutenir pour son originalité et
son approche novatrice du sujet. Il ne s'agit pas d'utiliser des technologies
déjà existantes mais d'en créer de nouvelles risquant,
si elles sont viables, de révolutionner la mise en orbite. Encore
une fois, il faudra s'affranchir d'une rentabilité financière
à court terme pour créer au moins un démonstrateur
d'essai. Les co-fondateurs de HighLift Systems Cie viennent d'ailleurs
de monter une deuxième compagnie dénommée : LiftPort
Inc. afin de commercialiser le concept et de permettre un accès
moins cher à l'Espace. Bradley Edward présente le projet
comme une alternative majeure pour le 21eme siècle. |
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La
NSS France a largement pris position ces derniers temps pour la reprise
des vols de navettes. C'est aujourd'hui la seule option pour terminer
l'lSS. L'espace habité passe pour le moment par la navette et plus
tard par tout autre concept à concevoir. Le 15 mars, Bill Readdy,
administrateur adjoint pour les vols spatiaux a annoncé le plan
de la NASA intitulé '' reprise des vols de la navette spatiale''.
Il consiste en la réactivation de tout le SSP (programme navette
spatiale) : Une note d'information aux ingénieurs travaillant sur
le programme ainsi que les sous-traitants demande que tous soient prêts
d'ici l'automne prochain, en ayant pris les mesures nécessaire
pour la sécurité du Shuttle. Une bonne nouvelle dans le
contexte actuel et qui mérite d'être soulignée pour
l'espace habité. |
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La
NSS France a déjà pris position pour l'initiative nucléaire
spatiale américaine en Janvier 2003 en soutenant la déclaration
de la Mars Society. Apres que fut mis en sommeil le nucléaire spatiale
(à la suite de véritables avancées technologique
dans les années 60s et 70s avec par exemple, le moteur NERVA),
le projet Prométhée de la NASA relance l'utilisation de
cette énergie vitale pour la création du développement
des activités spatiales. La NSS France vous conseille de lire l'article
de C. Lardier sur le sujet dans le journal Air et Cosmos du 14 mars 2003.
L'article fait le point sur les dernières avancées en mettant
en exergue le fait que l'initiative nucléaire américaine
se concrétise avec des développements de générateurs
radio isotopiques et des propulseurs nucléo électriques.
Avec pour exemple prometteur, le démonstrateur du moteur magnéto
plasmique Vasimir qui pourrait être testé sur l'ISS entre
2005 et 2010. (Notons ici, le rôle de centre d'essai de l'ISS,
qui est une chose que nous avons déjà défendu au
sein de l'association) Il est évident que le développement
de ce genre de technologies reste majeur pour la création d'une
civilisation spatiale. La faisabilité de ces projets est démontrée
dans le cadre d'une politique spatiale ambitieuse. Encourageons l'Europe
à faire de même et à miser sur des technologies d'avenir. |
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L'agence
Associated Press fit paraître un communiqué de presse, début
Mars, qui remettait en cause la faisabilité d'un vol humain vers
Mars du aux radiations extrêmes qui régnerait sur la planète.
Le communiqué de presse se basait parait il sur les résultats
de l'équipement ''Expérimentation des Radiations dans
l'Environnement Martien'' (MARIE) de la sonde Mars Odyssey
Les données de MAIRE, telles que répercutées par l'agence Associated Press contredisent celles que le docteur Zeitlin, en charge du programme, donna lors de la conférence de presse sur l'état de Mars Odyssey. Dans un courrier électronique au président de la Mars Society, le docteur Zeitlin rappelle que les termes utilisés par le communiqué de l'AP sont en opposition avec ses estimations et que les radiations semblent être un problème traitable. Ce genre de communiqué de presse à sensation par une agence de presse renommée que nous voyons fleurir assez souvent, dans le domaine spatial ( la station à 100 milliard de $ ou encore la navette spatiale allemande décollant pour Mars !) participent à rendre les gens sceptiques. La NSS France s'associe aux protestations de la Mars society vis à vis de l'agence de presse. Pour
les sources et plus d'informations : www.marssociety.org/news/2003/0316.asp |
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