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20/07/2004
00 h 03 |
AT
a écrit :
Un
principe « écolo-émotionnel – juin2004
L’insidieux glissement vers la mise hors la loi du progrès,
la stagnation et la gestion financière de la décroissance,
que nous acceptons depuis une trentaine d’années vient de
franchir un nouveau seuil fatidique avec l’adoption du projet de
loi sur la Charte de l’environnement (et surtout de son article
5). Certes ce texte ne concerne que la France, mais qui nous ne dit pas
que l’Allemagne, et elle l’a déjà montré
avec le nucléaire, ou l’Europe très sensible aux sirènes
de l’environnementalisme, ne l’introduiront pas dans une Constitution
européenne.
Cette
argutie « écolo-émotionnelle » peut-être
un outil juridique efficace permettant à quiconque de donner un
coup d’arrêt à toutes avancées.
•
« Ecolo » car ce sont les activités humaines qui sont
visées. En effet le progrès, les innovations, sont à
priori perçus comme des nuisances, donc le créateur devra
dépenser une énergie énorme pour démontrer
la preuve de l’inoffensivité de son travail, chose impossible
pour ce qui est nouveau et l’histoire des sciences le montre. De
plus, ce principe est soutenu massivement et avec acharnement par les
tenants de cette tendance aux analyses empiriques et superficielles, et
largement relayées par les média complaisants.
•
« Emotionnelle » car éloignée de tous les concepts
de Raison qui présidèrent à la destinée de
l’Humanité depuis la Renaissance. Ajoutons que le principe
de précaution procède d’une philosophie favorisant
d’une manière effrénée l’égoïsme
en faveur d’un individualisme dans lequel le risque est banni ou
rejeté dans le virtuel.
•
« Anti-humaine » car elle freinera les capacités de
l’Homme au progrés et à la créativité,
qui elles seules permettraient une amélioration du bien-être
des populations tout en autorisant leur accroissement.
•
« Anti-politique » en nous faisant prendre les problèmes
créés par une gestion financière imbécile
envers toutes les activités de la planéte pour des questions
d’environnement ! (entre mille exemples : qui pousse à l’affrètement
de navires délabrés et pollueurs, au maximum de transport
de marchandises par la route si ce n’est une doctrine financière
brutale et arriérée).
En
lui-même ce texte (voté par 305 élus, seuls 4 députés
ont voté contre et nous en profitons pour remercier Monsieur Alain
Madelin) est une machine de guerre pouvant être utilisée
contre toutes les industries cherchant à améliorer le sort
de l’humain grâce au progrès, à la créativité
ou à l’imagination et cela au nom des conséquences
d’un principe qui est le résultat des divagations des adorateurs
de « Mère nature ».
En ce qui concerne l’espace, face à ce principe de précaution,
il va être difficile de rêver d’établissements
sur d’autres astres, de retour d’échantillons martiens,
d’organismes génétiquement modifiés pour être
implantés ailleurs, de nanotechnologies ou de propulseurs nucléaires,
mais nous les réaliserons quand même car nous sommes profondément
Humain et l’Imagination et la Raison sont de notre côté
!
A
lire, l’article de François Erwald, professeur au CNAM «
Précaution n’est pas raison » paru dans « Enjeux
les Echos » numéro 200, mars 2004 pages 116/117
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04/03/2004
01 h 48 |
AT
a écrit :
Deux
articles parus dans le journal Le Monde du 21 Février, nous permettent
de comprendre, une fois de plus, un des mécanismes du système
financier actuel, provoquant le bloquage de toutes entreprises ou de toutes
visions à long terme.
D’un côté, en page 7, nous trouvons cet article : «
Contre la désindustrialisation, M. Chirac plaide pour l’innovation
» où, à l’occasion d’une table ronde réunissant,
entre autres, 3 économistes et 3 chefs d’entreprises de renom,
l’auteur prête à l’un des intervenants les propos
suivants : « … ‘La France a besoin de grands projets
nationaux innovants’ pour tirer ses entreprises. Ces projets doivent
mêler secteurs publics et privés. ‘Je pense qu’il
faut essayer de soutenir au mieux les secteurs où la France est
forte, comme l’aéronautique, l’automobile, l’espace,
mais aussi l’énergie, la post-génomique, la pharmacie’…
» Bravo, en dehors de l’automobile et des éoliennes,
ils auraient retrouvé la clé de la création d’une
nouvelle sphère d’activités !
Mais de l’autre, l’article nous replace très vite dans
les arcanes du néo-libéralisme : cette désindustrialisation
n’est pas un problème nouveau, elle est partagée par
tous et il faut plus de flexibilité « … notamment en
matière de droit du travail, et plus de dialogue social…
». Pour les chercheurs, l’auteur confirme les propos que nous
tenions récemment : le gouvernement souhaite transférer
aux « sirènes » du privé de larges pans de la
recherche ; et nous redénonçons cette « Reaganomic
» tardive pour tous les inconvénients qu’elle créée
par la spécialisation et la réduction que des critéres
uniquement de profits imposent.
Dans ce même numéro du quotidien, une analyse de Laurent
Mauduit (Et si une nouvelle bulle menaçait l’économie
?) nous confirme cette réalité de la financiarisation de
l’économie. Il explique parfaitement, à propos du
secteur des télécommunications, comment tout en générant
de l’argent, le mécanisme financier devient prédateur
envers les ambitions des entreprises et bien sûr des personnels,
comment ce système en vient par tautologie à la délocalisation
et à la désindustrialisation. « … Si l’on
y regarde de près, le scénario qui se met en place dans
le secteur des télécommunications, pour ne parler que de
lui, n’est pas des plus sains. Les experts s’accordent, en
effet, à penser qu’en Europe cette filière va générer
une somme considérable proche de 140 milliards d’euros de
‘free cash flow’, comme disent les analyses financiers, c’est-à-dire
de flux financiers disponibles. C’est l’évaluation
de Thierry Breton, le PDG de France Telecom. Or quel usage va-t-il être
fait de ce trésor considérable ? Une bonne part, c’est-à-dire,
selon les spécialistes, environ la moitié, va passer à
éponger les dettes passées. Mais que va devenir l’autre
moitié ? Là encore, on peut risquer une hypothèse
: dans une économie dont les règles sont de plus en plus
dictées par le modèle anglo-saxon le scénario est
écrit d’avance. En clair, l’Europe n’a eu de
cesse, au cours des années passées, d’abattre ses
anciens monopoles publics et d’œuvrer à une déréglementation
accélérée du secteur. On en connaît aujourd’hui
le résultat : uniquement en Europe, il existe désormais
pas loin de mille cinq cents opérateurs de télécommunications,
soit autant que le reste du monde. La loi du marché et de la dérégulation
va donc inéluctablement faire son œuvre : loin d’être
utilisée à des projets d’investissements dans le secteur
– et, de l’UMTS à l’ADSL, il pourrait en exister
de très nombreux, qui contribueraient à une croissance ‘saine’
de ce secteur, et au-delà de toute l’économie –
cette somme va aussi servir d’appât pour ce que M. Breton
appelle des « consolidations artificielles » - des mariages
qui vont sûrement alimenter la spéculation, mais qui sur
le plan industrielle n’ont pas une forte rationalité. …
En clair, l’argent est de retour, en même temps que la croissance.
Mais la financiarisation de l’économie est telle que c’est,
encore et toujours, les logiques boursières qui risquent de prendre
le pas sur les logiques industrielles. L’appât du gain, plutôt
que la volonté de construire et d’investir… »
Par empirisme et démagogie, l’Etat a et continue de tout
abandonner, or contrairement à ce que croient de nombreuses personnes
croient : l’argent existe ! Maintenant ce moyen ne sert plus qu’à
la spéculation sous toutes ces formes. Plutôt que de pérorer
sur l’innovation comme d’autres palabrent sur l’Europe,
ne devrait-on pas redécouvrir des concepts économiques capables
de soutenir vraiment une croissance par le progrès afin d’offrir
à tous une avenir décent ? Tous les citoyens espérant
un futur, et particulièrement ceux de la Recherche et du Spatial,
voulant saisir le « pourquoi » de la dégradation actuelle,
et l’obligation constamment imposée de réduire la
voilure des ambitions, doivent analyser et comprendre ce processus entropique
et le ramener à sa juste place.
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15/02/2004
21 h07 |
AT
a écrit :
Les
bonnes nouvelles de la semaine :
.La
recherche : rien, serrez vous la ceinture.
.FLPP
: 24 millions d'euros, de quoi faire vivoter quelques ingénieurs.
.Les
restaurateurs : corporation qui comme chacun sait, est dans le plus grand
besoin : 1,5 milliards d'euros sur 18 mois en cadeaux fiscaux. Ah ! J'oubliais,
ils sont 200 000 et sont des ''relais d'opinions'', vous savez les conversations
de bistro, de plus il y a bientot les éléctions. A.T. |
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29/01/2004
17h15 |
AT
a écrit :
Le
dossier du journal ‘’alternatives économiques’’
de janvier 2004 intitulé comment sauver la planète (et l’Humanité
…), en plus de nous ramener à l’époque des rapports
du Club de Rome des années 1970 ne nous propose de bien tristes
alternatives :
Décroissance ou développement durable ? Telle est la problématique,
les solutions avancées sont sous formes de 5 clés pour une
autre croissance dont :
Economiser
l’énergie et décarboniser l’économie.
Recycler les matières premières et dématérialiser
l’économie.
Repenser la mobilité et relocaliser l’économie.
Changer la ville.
Enfin
les difficultés apparaîtront dans les toutes prochaines années
– ce qui est sûr c’est que la gestion de systèmes
entropiques ne peut pas nous mener bien loin ! Surtout ne cherchez pas
dans ce domaine le facteur qui changerait les tendances pessimistes des
courbes - soit l’hypothèse d’une civilisation tournée
vers l’Espace. Tout comme leurs prédécesseurs des
années 70/80, ils l’ignorent, elles n’existent pas.
Pourquoi ? il faudrait croire au Progrès, à la Science,
aux technologies, à la capacité de création de l’être
humain : et ça, ils l’abhorrent.
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23/01/2004
22h39 |
Nicolas
Turcat, nicolasturcat@hotmail.com a écrit :
Réaction
de la National Space Society France suite à l’émission
C dans l’air sur France 5 le 23 janvier 2004 intitulée
‘’la ruée vers la Lune’’
Les intervenants, présentés comme spécialistes dans
le domaine, étaient Xavier Pasco, Alain Cirou, Jean Loup Chretien,
et Charles Frankel, se sont amusés pendant une heure et quart.
Personne n’avait l’air très motivé par le sujet,
le seul à réagir parfois, était le journaliste et
présentateur Yves Calvi.
Entre discours insipides, petites histoires de l’Espace et affirmations
sans justifications postérieures, le discours tenu était
dramatiquement sans espoirs. Sur le plateau, on s’amusait de tout
(le paradoxal Xavier Pasco, les pertes de mémoire de M. Chrétien,
les incalculables petites histoires et anecdotes de Alain ‘’magic’’
Cirou, les dérives scientifiques et contradictions de M. Frankel),
il n’y eut pas un mot sur l’impact politique en Europe de
telles programmes ou encore sur les réactions européennes
en général. L’Europe a, tout simplement, été
passé à la trappe par les intervenants. Le but était
de dire que les USA auraient du mal à accomplir leurs missions
et que l’Espace devrait faire rêver les jeunes et les scientifiques.
Etonnament, le journaliste et présentateur de l’émission
osait poser des questions qui semblaient parfois, carrément, dérangé
les interviewés, notamment concernant les retombées du spatial
ou le rôle de l’Europe.
Il fut abordé de nombreux sujets au cours de l’émission
: la surprise ou pas de l’annonce de M Bush, les détails
juridiques concernant la Lune, le risque de telles missions, les technologies
à développer, les comparaisons avec Apollo, les capacités
spatiales des russes, problème du financement du projet de M. Bush
Jr, les rêves concernant l’espace, l’absence évidente
selon C. Frankel de ressources exploitables sur la Lune, le chiffre de
750 milliards de dollars (sans que personne ne le compare à d’autres
budgets, sauf le journaliste Yves Calvi – J. L. Chretien annonce
entre 100 et 200 milliards de dollars), et le problème épineux
des retombées du spatial (avec la réflexion pertinente mais
maladroitement présentée de X. Pasco qui percevait l’espace
comme un levier ), le déphasage du programme de M. Bush avec les
réalités politiques. Nous nous baladions d’un thème
à l’autre sans vraiment accrocher sur aucun !
Lorsqu’il fut abordé les capacités européennes
à se fixer un programme spatial habité, il n’y eut
aucune réaction de la part des invités, à peine Alain
Souchier montrait le moteur Vinci que l’on comparait le tout à
Apollo. Tous convenait qu’il allait falloir développer de
nouvelle manière de penser les technologies mais rien ne fut avancé.
Le programme Aurora ne fut cité que dans le cadre d’un reportage
par une voix-off. Le débat portait sur quelque chose qui ne fait
déjà plus parti du débat aux Etats-Unis : de l’utilité
de la conquête spatiale pour la Science ! C. Frankel répondant
à une question par SMS sur le fait qu’il fallait peut-être
plutôt investir dans l’environnement sur Terre que dans des
programmes coûteux comme une base sur la Lune. Il ne su répondre
qu’avec des exemples qui ne requièrent aucun être humain
! (Satellites de télédétection …) – une
réponse à coté de la plaque comme beaucoup de réponses
données lors de l’émission. On avait l’impression
que les participants subissaient le poids de la suprématie américaine
dans le domaine et ne pouvait que commenter sans conviction. Impressionnante
inertie française.
Une politique spatiale habitée n’est pas un objet de passion,
ni de rêve, Mais doit être présentée, avec enthousiasme
et vigueur, pour qu’on puisse le comprendre de façon politique,
économique, sociétal et économique. Prendrons-nous
un jour ces affaires au sérieux ? Aucune idée ne fut défendue
par ces prétendus spécialistes absolument pas convaincus
– et même si ce n’était pas leur but –
il aurait fallut mettre en valeur la problématique européenne
face à toute politique spatiale. Les politiques spatiales habitées
sont des choses trop sérieuses pour être laissées
aux scientifiques et spécialistes en herbe… La National Space
Society France réclame depuis déjà plus d’un
an la tenue d’assise nationale de la politique spatiale française
et européenne. Si vous préférez nous réclamons
‘’des Etats-Généraux de l’Espace’’
où tous les acteurs du secteur (et même hors secteur - éco,
politique ... ) seraient représenter, pour que le débat
rejaillisse sur toutes les composantes de la Société civile.
Le débat se contenta d’être des plus courtois. Enfin
aucune idée forte ne sortie de ce plateau. L’Europe peut
s’endormir tranquille, nous ne sommes pas prêt de nous réveiller…
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08/09/2003
01h51 |
Nicolas
Turcat, nicolasturcat@hotmail.com a écrit :
Voici
ce qu'a noté P. Jung, président de la commission Histoire
de l'Association Aéronautique et Astronautique de France. (autorisation
via Y. Monier)
1) Peenemünde
Confusion entre Eperlecques, construit en 1er, puis, après sa destruction
par
les Alliés, suivi de Wizernes.
Hergé a utilisé les services du français Ananoff,
le "Ducrocq" des années 30/50
et créateur de l'IAF, pour sa fusée.
1ère V-2 à Charentonneau, pas Maisons-Alfort.
Superbe liste de tous les pionniers russes, allemands, américains...et
pas 1 mot
de RE Peltrie !
Oubli des missions françaises en Allemagne.
Et bien sûr l'insulte habituelle à l'encontre des ingénieurs
et techniciens
français, américains, anglais,...: "les allemands
ont tout inventé en
aérodynamique, guidage et propulsion"!
2) Baikonour
La R-7 n'a pas été orientée civile à cause
de la miniaturisation de la bombe
(faux!), mais de la lourdeur de sa mise en oeuvre (ergols liquides).
La 1è mission vers Vénus a été américaine,
pas soviétique!
En cette période de commémoration du Général
sur la Place Rouge, il eut été
opportun de rappeler que ce dernier fut le 1er occidental à aller
dans une base
secrète (Baikonour) et y voir le lancement d'une fusée secrète
(R-7), ce qui fit
de la France le 1er pays au monde à coopérer avec l'URSS
dans le spatial, bien
avant les USA (Lunakhod 1 et son réflecteur laser français
dès 1970)...
3) Cap Canaveral
Les USA disent aujourd'hui qu'ils ont laissé volontairement Spoutnik
être le
premier, pour pouvoir ensuite survoler impunément l'URSS avec leurs
satellites
espions, suite à l'affaire Powers/U-2. Il est vrai que Werhner
Von Braun était interdit
de tir orbital de sa Jupiter depuis 1956...
Buran a volé une fois ?.
4) Hammaguir
Confusion: CIEES = Colomb-Béchar + Hammaguir!
La France n'a pas mené deux programmes du CASDN, mais des dizaines
de programmes
de fusées et engins! Il aurait d'ailleurs été éventuellement
intéressant de dire
que le CIEES fut inauguré en 1948 par un SE 1500, lequel ainsi
que les
nombreuses versions du SE 4100 guidés ont précédé
la simple Véronique non
guidée....Ca fait déjà 2 programmes deplus, et non
des moindres (1er engin
français construit en série, telécommandé
etr récupérable; 1er banc d'essai
volant de toutes les techniques de base de la fusée)
"4200": comme par hasard, SNCASE pas mentionnée...
VE 111: il manque le plus important, 1er guidage inertiel et tuyères
rotatives
français
L'idée de mettre un 3è étage à Saphir ne date
pas du 5.7.65 (en fait la date du
1er tir de Saphir, soit un peu tard pour une satellisation le 26.11.65...),
mais
des 23.12.60 (étude) et 18.12.61 (décision)!
Curieux commentaire final (de qui d'ailleurs?) sur la chance de réussite
d
'Astérix prouvée par la suite comme ayant été
en réalité de 1/10: succès au 1er
essai (seuls l'URSS et Israël en ont fait autant), 4 succès
sur 4 pour Diamant
A, 1er échec à la 4è Diamant B, soit 7/8.
6) JPL
Le JPL n'a jamais été une base spatiale! Il y en a par contre
d'autres aux USA,
en Russie, au Japon, en Chine, en Inde, en Australie et en Israël.
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06/05/2003
00h25 |
Nicolas Turcat, nicolasturcat@hotmail.com
a écrit :
Suite aux critiques subies sur le forum français
de Google.fr sur l'astronautique, je tenais à
répondre à certains points.
Je ne reviendrai pas sur le fait que nous ne sommes pas ''dirigé
par des américains'' et que la raison pour laquelle nous avons
choisi de nous lier à une association américaine, est simplement
le fait que nous partageons les même buts : promouvoir l'idée
d'une ''spacefaring civilization'' ainsi que l'idée d'une
grande politique spatiale habitée européenne. Loin des préjugés,
partisianismes unilatéralistes ou atlantismes, nous essayons de
répandre autour de nous l'idée de la nécessité
d'une politique spatiale ambitieuse pour une Europe forte. Cependant,
je souhaiterai apporter quelques éclaircissements à Mustard.
Selon lui il semble inutile de promouvoir et de débattre de sujets
portants sur du ''long terme'' dans l'espace. Il lui semble aussi
inutile d'effrayer les ''politiciens et économistes''
par de ''grands projets''.
La National Space Society France ne pense pas que sur le long
terme ! Loin de là
je crois qu'il est primordial de proposer
des idées concrètes et pratiques pour une politique spatiale
européenne. J'ai l'habitude de dire que l'association se doit répondre
à cette simple question, certes un peu utopiques, mais tellement
terre à terre : ''demain, si vous avez l'argent, ou mieux la
volonté politique, en Europe de faire un grand programme spatial
habité, que devrai t'on faire dans l'immédiat ?'' il
est évident (et nous le ferons bientôt dans la lettre N°4)
que nous parlerons d'ATV, de fiabilisation d'Ariane V, d'une Ariane V-10
tonnes, d'ARD ou d'études similaires pour un accès habité
indépendant à l'espace, d'une participation plus active
à l'ISS, de la réactivation de tout les secteurs de recherche
touchant de près ou de loin à l'Espace habité particulièrement,
à la mise à disposition d'un plan spatial sur cinq ans (c'est
un exemple
), de la création d'un ministère spécifique,
ou faire peut être même une priorité nationale voir
européenne, bref proposer du concret à court terme.
Il est pourtant tout aussi utile de répondre à
la même question sur le long terme, malgré le fait que nous
ne soyons pas devins. Il ne faut pas perdre de vue le long terme, sans
lui, nous risquons de nous couper les ailes. Il est nécessaire
d'inscrire les mesures concrètes que nous devellopperons d'ici
peu, dans un cadre plus large. Je ne citerai qu'un exemple, avec toutes
les aspérités, que celui-ci possède. Le débat
en 1962, qu'il y eut à la NASA à la veille d'Apollo, lorsqu'il
s'agissait alors de choisir entre le LOR (Lunar Orbit Rendez-Vous) et
l'EOR (Earth Orbit Rendez Vous), est symptomatique. Le LOR était
plus compliqué à réaliser mais moins cher et plus
rapide, l'EOR, plus simple mais plus cher et nécessitant une infrastructure
orbitale. Certains historiens pensent que le choix final du LOR coupa
l'idée même d'un NASA Long Range Plan pour la fin des années
soixante. Le Space Task Group qui se réunissait à partir
de 1966 pour décider de l'Après Apollo, l'a bien comprit
alors. Le choix du LOR était fatal pour de grandes ambitions spatiales
habitées américaines. Von Braun et certains de l'équipe
au Manned Space Center de Houston ou au Marshall Space Flight Center de
Hunstville pensent d'ailleurs que l'EOR aurait finalement évité
de nombreuses erreurs plus ou moins tactiques et stratégiques dans
les années soixante-dix (une navette spatiale ''vendue'' comme
étant moins cher que le marché des lanceurs, etc
).
le choix, dans le cadre d'un crash program est ici problématique,
et finalement, la déception fut grande lorqu'à la fin 1972
les derniers astronautes rentraient sur Terre. Je sais bien qu'il n'est
pas matière ici à revisiter l'histoire de l'espace mais
l'exemple de la décision de 1962 ne doit pas nous arriver ! On
ne doit pas hypothéquer quelques études à long terme
(Nucléaire spatial, MHD, Ascenseur spatial, études d'exploitations
lunaires ou martiennes
) contre de rapides avancées concrètes
qui risquent de se manifester comme un feu de paille.
Certains sont pour la stratégie du coup d'éclat
en montant une expédition martienne, d'autre pour une politique
spatiale entièrement privatisée
il vous suffit de
vous promener sur Internet pour voir la multitude de projets visants à
mettre l'Homme dans l'Espace. Je crois que nous devons soutenir aussi
ces initiatives qui de toutes façon vont dans le bon sens, mais
je me dois aussi de proposer une sorte de ''plan intermédiaire''.
Ce plan B doit servir d'échelle dans le cadre des propositions
que nous ferons, et c'est pour ça que nous essayerons de proposer
un plan structuré et plus classique avec tout même un aspect
''immédiat'' mis en avant. Il ne s'agit pas d'effrayer
des politiciens ou des économistes ! Car si votre député
est effrayé par ce que vous lui soumettez, fuiez le ! il ne fera
jamais rien ! Nous, comme association, nous nous devons d'essayer de promouvoir
ces idées, mais le travail pratique sera fait par des politiciens,
qui à Matignon, l'Elysée, ou Bruxelles donneront ou pas
leur accord et leurs crédits à une politique spatiale ambitieuse.
Nous proposons, peut être même imparfaitement. l'Homme Politique
dispose !
Sans prétentions, nous ne donnons de leçons
à personne, et surtout pas aux prétendus politiciens !
Cependant, je me plais à croire que cet Homme Politique (j'insiste
sur le grand H et le grand P) possédera une vision
globale de ce programme spatial. Toutes visions politiques viables et
historiques s'inscrit dans le long terme. L'abolition de l'esclavage ou
de la peine de mort se sont inscrits dans le long terme. Il n'y aucun
intérêt, si ce n'est électoral, de proposer un idée
puis de la faire à moitié sur deux ou trois ans.
Il s'agit de pérenniser sa pensée, bâtie sur un sens
moral.
Il faut, ici, je penses, que je m'explique sur le terme
de ''Politique''. J'emploie volontiers ce terme qui a tendance
à faire peur, si ce n'est à attirer la méfiance.
L'Homme politique, idéal pourrait on dire, agit pour le bien de
la cité (polis), il agit pour que tout Homme se sente
Homme et digne de l'être. Je sais que c'est un peu philosophique
mais je me dois de m'expliquer. La perception même de la politique
et de l'Economie influencera au final notre idée de l'Homme dans
l'espace. Un politicien ou un économiste effrayé méritera
t-il votre approbation ? Certainement pas. Je veux un Homme politique
qui sache où il va, qui trace le chemin de cette politique spatiale
ambitieuse, qu'il lui en donne les moyens et la soutienne.
Bien sur que l'homme politique n'a pas la science innée
et que celui ci se fera conseiller afin de nous orienter vers une politique
spatiale habitée ambitieuse, mais celui-ci prendra suffisamment
à bras le corps le sujet afin de le faire sien. Les conseils,
comme nous pouvons tous en donner, ne signifie en aucuns cas la soumission
inconditionnelle à certained spécificitéd. Je tiens
à rappeler que si les pouvoirs sont séparés, c'est
qu'il y a une raison. Il est évident que si telle ou telle agence
ou institutions réussit à influencer les décisions
politiques, la politique de ce pays court au désastre
la
collusion et la faiblesse des politiques est évidente alors !
Je sais que je suis relativement compliqué mais
je pense que la clé de voûte de toute politique ambitieuse
est la Volonté Politique. il faut une volonté politique
forte pour faire une action déterminée forte et aussi difficile,
que sera une politique spatiale. Il nous faut tous promouvoir auprès
de nos politiques pour cette politique mais je suis convaincu que le jour
où un Homme politique prendra la décision d'engager l'Europe
et la France dans la voie de cette politique, celui-ci sera le plus volontaire.
Et que seul, lui, pourra influencer le cours des choses, seul ce politique
pourra ou non soutenir jusqu'au bout le projet.
Un processus décisionnel durable pour un programme spatial ambitieux
en Europe découlera directement d'une volonté politique
forte. La vision politique qui s'en suivra marquera la suite du programme.
Ainsi nous nous devons à la National Space Society France de soutenir
toutes les formes de projets allant dans ce sens.
La place du politique est partout, dans tous les projets
de grandes envergures. Il est illusoire de croire que l'Homme politique
actuel sera séduit par un projet martien, ou lunaire. Il est tout
autant illusoire de croire que les raisons pour la viabilisation d'Ariane
V passera par le marché satellitaire. Il est question de créer
une innovation de rupture qui change les données économiques
d'aujourd'hui. Nous en revenons encore une fois au politique.
Nous n'avons pas assez soutenu ces projets immédiats
et je le concède. Mais nous débutons, et la lettre N°4
sera directement sur ce thème : ''ébauche d'un plan
pour un politique spatiale européenne habitée ambitieuse''.
Je ne suis parfois pas très clair, mais je veux
débattre. Alors n'hésitez pas réagissez, reprenez
moi, insultez moi, dites ce que vous voulez, mais faisons avancer le ''schmile-blique''
(?).
Nous voulons a peu près tous la même chose, confrontons nos
idées et il en sortira que du bon.
Nicolas Turcat
Président de la National Space Society France |
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27/05/2003
19h58 |
Nicolas Turcat, nicolasturcat@hotmail.com a écrit
:
Dans le cadre de l'ISDC 2003, j'ai rencontré la
turbulente Loretta Hidalgo, jeune astro- biologiste, co-fondatrice de
la Yuri's Night et membre éminent de la Space Generation Fondation.
nous avons eu quelques "différents" de pensées
lors de cette confénce. Elle est jeune et essaie, à sa manière
d'impliquer les jeunes sur le thème de l'Espace. on ne peut pas
dire qu'elle est sa langue dans sa poche... ça tombe bien moi aussi
! D'ou ce mail que je copie ici afin de finaliser ma pensée et
que je lui ai envoyé à mon retour en France, c'est à
dire il y a à peine six heure.
Pour mieux la connaitre :
http://www.yurisnight.net/spaceparty.php?lang=en
http://www.unsgac.org/
http://www.space-generation.org/index3.html
http://www.spacegen.org/
Hi,
I met you at the ISDC 2003 in San Jose, CA, I m nicolas ‘’the
quiet french’’, I hope you remember me, ;-) , I shared
my disagrees about what you said at the ISDC 2003 during the last dinner.
I said it may be too ‘’hardly’’ to you but you
had to know my european point of view. First at all, (and I don’t
like to say it !) you are a wonderfull speaker and I was really impressed
about your certainty and your energy. We need this energy. In fact I disagree
about some point of what you said. The form to say it was may be too much
but cool enough for the audience you had.
Actually, to be honnest, of course, we need more people and more young
like you.
And may be the ways I explain my disagrees weren’t ‘’cool’’,
but I said it like this and thats done.If you were hurts about my speech,
I wish to apologize for that. Any way I would like to explain my thought.
Before everything, there is no “power of the cool”,and I said
I find this ideology of the coolness, too much californian (:-)... the
new Jay-Z, Snoop Dogg or 50 Cent is cool but not space travel’s
explainations. It’s not because people find a party cool, that they
will harnessing any space program. When I go to a disguised party which
the theme is ‘’rabbit’’, I don’t harness
the rabbit philosophy... I know, that is a exterm example, but we have
to take it as a metaphor ... i don’t think entertainement will answer
to anything. We have to explain why going over there, and that’s
why I created my association (www.nssfrance.fr.st), and that’s why
we go to politics and make lobby to everone we know, and finnaly that’s
why I go to students meeting and try to explain our point of view about
space ! when you asked me what to do ? i answered nothing because it was
hard to explain it during this dinner. Of course action slike yours as
to be supported. But i don’t think it has to be the main action.
Making space cool isn’t enough. Space is already too much cool.
I will tell you this history : When I came back from San Francisco to
Paris this Monday night, I speak to three different people ( a bus driver,
an air france pilot and a guy i met durng the flight...) about what I
did... and ALL of them ... ‘’Oh space is so cool, the shuttle
is so cool, ....’’ that’s the main problem, everything
is cool, Star Wars is cool, Star Trek is cool, Deep Space Nine is cool
(or boring ?)... ISS is cool, Shuttle is cool ... I ‘m fed up with
this termilogy ! I say : Stop the cool ! during all the conference (and
that’s a critic i did), I don’t really hear someone speaking
about the political, historical, or -even- philosophical background behind
the idea and the will of the space flight ! but this is an another discussion
which could be too long too lead here.
Secondly, about ‘’unify all the space leaders’’,
or this sentence I heard ‘’young sapce professionals rare
which don’t work to their top possibilities...’’I
said to you I disliked the word ‘’space leaders’’...
I think it’s too much elitistic, with the idea of caste. And I never
liked it. In France (since the middle age, in fact !) we have a name for
this kind of ideology : corporatism. Space isn’t just a community.
This idea of communitism doesn’t fit to the space idea. Space concerns
every one on this planet. Before making any ambitious space program, we
don’t have to build any space leaders caste ... here is an another
long discussion
As you see, I disagree with somme major points of your interpretaions
of the space actions... but i you said last night : ‘’I will
never understand europeans ...’’ you don’t have to think
I ‘m making opposition for just making opposition. There is no ‘’opposition
to everything’’ spirit in Europe... we share the same goals,
but sometimes, there is different views and ways to reach those goals.
Despite I said these, I support all your action and particulary what you
do for UN and Space Generation...
Finnaly, may be next year will i support a french Yuri’ Night 2004,
and I promise yopu, that I will speak about your night around me. I will
not organize it, ‘cause I m not able to do it, but I will support
and sponsorise this action. As you see, french people have a very complex
thought !Bu try to understand it,and that’ll be cool ...may be,
we think too much ....
I wish, one day , we could continue this cool debate
between two continents, which sometimes and stupidely don’t understand
each other, so, in fact, we have to continue this discussion....
I hope to you may be in Bremen (Germany) this fall,
and if you pass ‘’through’’ Paris, write me, and
may be we can continue this discussion.
Don’t hesitate to contact me when you will be in Europe, i ‘m
sure that’ll be cool....
See you.
Nicolas Turcat
Chairman of the National Space Society France
www.nssfrance.fr.st
nicolasturcat@hotmail.com
Ps: sorry for my bad english ....and the numerous faults |
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05/06/2003
02 h15 |
Nicolas Turcat, nicolasturcat@hotmail.com
a écrit :
Email envoyé à l'occasion de la sortie
de la lettre n°4 aux journalistes et organismes associés à
l'Espace.
La National Space Society France vient de sortir la lettre
de l'association pour le mois de juin 2003.
A l'occasion de la veille de la clôture du Green Paper, après
la réunion interministérielle du 27 mai, et au moment du
salon du Bourget 2003, l'association National Space Society France vient
de sortir une lettre spéciale ''Initiative Spatiale Européenne''
(ISE). l'ISE introduit des propositions concrètes qui vont dans
le sens d'une Europe dotée d'une politique spatiale habitée
ambitieuse. L'ISE se décompose principalement en deux parties:
un plan à court terme, qui propose au cours d'un
quinquennat de lancer l'Europe dans l'aventure spatiale habitée.
Avec comme propositions concrètes, la fiabilisation ''habitée''
d'Ariane V-ECA ou de tout autres versions ''évolution''
- 10 tonnes habitable. le devellopement rapide d'une capsule habitable
pour un accès rapide et indépendant à l'orbite basse
(travaux CRTV, ARD,...), ou la continuation du projet ATV (ou tout autres
programme liés à l'ISS) seront les clés d'un avenir
habité pour l'Europe du futur. d'ici à cinq ans, il est
nécessaire pour l'Europe d'acquérir les connaissances suffisantes
pour un programme spatial habité ambitieux !
un plan à moyen et long terme, qui est plus détaillé
dans la lettre mais qui passe par le soutien aux études sur les
FLPPs, TSTO, SSTO, type-OSP (ou Ex-Hermès...), la MHD, le Space
elevator, le devellopement d'une ISS opérationnelle et pluridisciplinaire,
des missions lunaires et peut etre martiennes
l'ISE proposée par la National Space Society France
veut être une alternative pour un politique spatiale ambitieuse.
l'Europe a un rôle a jouer. nous ne le répeterons jamais
assez, le developpement d'une "space faring civilisation" (une
civilisation tournée vers les étoiles) créera des
potentiels d'activités insoupçonnés. il s'agit ici
de création de nouveaux potentiels d'activités pour l'Homme
et par l'Homme. Qui pouvait penser en 1804 sous Napoleon, l'essor et le
poid industriel qu'accompagneraient les chemins de fers 50 ans après
? Peu de monde. l'ISE permettra d'introduire l'Europe dans cet élan
et surtout dans le cadre plus vaste d'un monde tourné vers les
étoiles. L'Europe spatiale doit comprendre que l'ISE n'est que
le premier pas vers de nouvelles activités extraorbitales. nos
gouvernements nous parlent de "d'accès garantit à
l'Espace" et "d'enjeu stratégique"
pour l'Union européenne. Garantissons cet accès avec un
plan sur 5 ans qui requiert des technologies quasiment existantes, et
qui demande un effort industriel minime vis à vis de l'ampleur
de la tâche dans lequel l'ISE s'inscrit( 15 milliards d'Euros sur
5 ans ? par exemple / 88 milliards d'Euros sur 7 ans pour la Défense
à l'heure actuelle). Il s'agit ici d'un premier pas. Faisons le
ensemble.
L'idée de l'Initiative Spatiale Européenne
doit etre débattue, et répandue. Nous sommes ouvert aux
critiques mais pour cela, il faut que nos idées soient connues
du grand public. Vous pouvez intervenir sur ce dernier point. Essayons
ensemble de batir ce reseau qui nous permettra de faire ce premier pas
qui placera l'Europe sur la plus haute marche internationale. Faisons
ce premier pas vers l'inconnu qui nous permettra de nous créer
de nouveaux potentiels d'activités !
Pour une Initiative Spatiale Européenne.
nous sommes près à en discuter avec vous.
Nicolas Turcat
Président de la National Space Society France
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06/06/2003
15 h36 |
Nicolas Turcat, nicolasturcat@hotmail.com
a écrit :
Ceci est un rapport plus détaillé de l'ISDC
2003 à San Jose, auquel j'ai assisté:
Présentation du panel ‘’entreprises
privées spatiales’’:
Le premier panel du samedi de l’ISDC sur le thème de la private
enterprise fut l’initiateur d’une longue série de présentations.
Des intervenants comme Joe Pisistro (investisseur), Tom Olson (Colony
Found) ou Peter Diamandis (CEO de Zero G, Space adventures, co-fondateur
de ISU…) ne parlèrent comment aller dans l’Espace mais
comment y faire du business. Le modérateur du panel se voulant
faire avocat du diable posait régulièrement des questions
dérangeantes aux speakers. Ainsi sa première question portait
sur les business plans qui faisaient souvent oubli en détail des
retours sur investissements de l’économie de l’espace.
A part dire que cela va rapporter des millions ou des milliards, comment
bâtir un business plan sérieux sans la composante essentielle
comme les retours sur investissements ou les évolutions du marché
? les participants répondirent à cette question de la manière
suivante : le problème n’est pas de savoir comment va évoluer
le marché, ou savoir combien cela va rapporter précisément
dans 20 ans mais d’initialiser le marché et de faire comprendre
la nécessité de comprendre les problématiques de
ce nouveau marché ! De plus tous conviennent qu’il n’y
pas, en réalité, de problème de technologies pour
accéder à l’espace mais c’est plutôt un
problème de marché. Ainsi faut il construire ce marché
de toute pièce. L’idée de promotionner le space tourisme
est caractéristique. Etonnamment, Il n’y a pas eut d’effet
Dennis Tito selon eux. Le tourisme spatial, c’est le premier pas
vers l’intérêt et l’éveil du marché.
Maintenant le problème fondamental est de baisser le coût
de l’accès à l’espace. Puis advint un débat
très américain qui consiste à dire qu’il n’a
pas assez de commercial aux Etats Unis et trop de programmes d’agences
ou militaires. De plus notons la remarque de Peter Diamandis et Tom Olson
qui fustigèrent l’idéologie NASA ‘’failure
is not an option’’ (dixit Apollo 13), cette pensée
selon eux tue tous projets d’envergure et tous projets d’entreprise
dans l’Espace. Une personne dans la salle, d’accord avec ce
qui venait d’être dit, rappela que les Hommes de STS 107 était
mort en héros et que d’autres mourraient dans cet esprit.
Selon cette personne rappela qu’aucune grande avancée humaine
ne s’est fait sans mort. Les morts sont à déplorer
mais aucun programme spatial ambitieux ne pourra être bâtit
avec la théorie de Zero mort ! Le modérateur reprit la parole
pour mettre en valeur le fait que la NASA a déjà fait ce
qu’aucune entreprise à effectuer (Apollo, Skylab, Shuttle,
ISS…). Bien sur, répondirent ils tous en choeur, mais celle
ci (l’agence) est trop rigide. La NASA est une trop grosse structure
qui veut tout faire, elle crée un esprit de psychose en disant
qu’aucun projet spatial ne peut être fait sans un budget gouvernemental,
cad, la NASA ! L’agence tuerait elle tout projet concurrentiel ?
Selon Joe Pisistro, on peut faire du spatial pour moins cher ! L’exemple
des russes est cité, et la qualité de leurs prestations
est relativement ‘’safe’’. Pourquoi l’homme
dans l’Espace s’interroge alors un des participants ? car
l’Homme est la composante primordiale pour ce marché. L’Espace
est le seul marché de masse de grande envergure pour l’Homme
et par l’Homme.
Lunar Architecture:
Le second panel du samedi portait sur l’architecture d’une
hypothétique base lunaire présenté par Susmita Mohanty,
elle a été élève de l’ISU ou elle pu
mener l’étude qu’elle nous présenta dans le
cadre des Workshop de l’année scolaire. Il faut savoir que
les résultats de ces Workshops de l’ISU ont été
intégrés dans le programme Aurora par l’ESA. Ces groupes
de travail ont été fait en collaboration avec l’ESTEC
et supervisés par l’agence spatiale européenne. Fondé
autour de l‘idée de ‘’space architecture’’
mais spécifique à la Lune, Mlle Mohanty nous montra les
travaux effectués. Ainsi l’audience vit des designs et des
dessins industriels pour un Lunar Solar Power Generator, ou encore un
habitat semi permanent sous-terrrain. Nous noterons les structures gonflables
de la Kopernikus Lunar Service Base qui peuvent se déployer grâce
à des moyens automatiques et robotisés.
Il est intéressant de voir que ces workshops furent adoptés
par l’ESA dans le cadre d’Aurora. Les travaux continuent et
nous vous conseillons d’aller faire un tour sur le site ESA d’Aurora
pour en prendre connaissance.
Les traités spatiaux:
Le troisième panel organisé par le personnel de la Moon
Society, les gens d’Artemis, ainsi que les leaders de la NSS américaine
abordait la question des traités spatiaux à amender ou pas.
Si certains comme Brian Chase ou d’autres directeurs du Board de
la NSS sont plutôt modérés, d’autres comme Artemis,
Tom Olson, ou la Moon Society, ont une vision beaucoup plus idéologique
de la chose. Je m’explique. Ce débat était animé
par un esprit très américain. Les personnes qui luttent
contre ces traités ont une position très paradoxale. Certains
(Moon Society, Artemis…) se définissent comme des libertaires
libéraux. Beaucoup de toute façon se définissent
comme libéraux. Pourtant ils comprennent l’action d’un
Etat fort, mais rejette l’idée même d’un gouvernement
qui s’implique trop dans les affaires privés (c’est
une vision proche quelque fois de l’idéologie sudiste et
sécessionniste). Une NASA qui fait de la R&D, oui, mais pas
d’une NASA organisant tout le programme. Les traités sont
selon eux un frein à la progression de l’homme dans l’Espace.
Que cela soit le Space Act ou le Traité concernant la Lune. Ils
sont des freins à la libre entreprise. En réalité
tout cadre administratif est selon eux, néfaste à l’heure
actuelle. Hélas, très souvent les personnes que nous rencontrons
qui sont contre les traités spatiaux sont aussi contre tout traités
internationaux (ONU…).
NSS Policy:
Le quatrième panel de la journée était en réalité
une réunion interne à la NSS, ouverte aux membres, qui traitait
du thème suivant : le transport spatial après Columbia.
La NSS voudrait prendre position plus concrétement sur le futur
de l’OSP et de l’après Columbia. Avant tout il s’agir
de soutenir le programme navette (STS) qui est seul capable de garantir
la fin de construction de l’ISS. Les navettes sont encore à
ce jour le système de transport le plus commode à utiliser
pour des taches orbitales. Mais se pose finalement la même question
qu’au Space Task Group à la fin des années soixante
? Quel est le futur du transport spatial américain ? Intervient
aussi l’éternel débat ELV/RLV. De tout façon
l’OSP doit être développer afin de combler le vide
laisser par les navettes d’ici dix ans et la futurs générations
de lanceurs réutilisables pas disponible avant 2020-2030. Ce launcher
gap doit être combler au plus vite, mais selon les prévisions
NASA, l’OSP n’interviendra pas avant 2010. Or selon les dirigeants
de la NSS, il faut construire, au plus vite, un OSP avec les technologies
actuelles. Ils parlent alors d’un OSP pour dans quatre ans. Il ne
doit pas y avoir de développements technologiques de fait, à
la rigueur des démonstrateurs (et encore, ils posséderaient
déjà les acquis des X-Planes, X-38, X-33, CTRV…).
L’OSP devrait peser 20 tonnes et être capable de ramener des
astronautes aux sols. L’idée de ne pas faire de développements
est finalement compréhensible. Selon Brian Chase, il s’agit
d’arrêter de laisser des ingénieurs à la tête
des programmes de lanceurs habités ! il faut un politique (référence
à J. Webb) qui sache ou il veut aller. C’est ici que la NSS
France s’est permit d’intervenir au sujet du douloureux problème
des cargos et de la logistique pour l’ISS. En effet tous admettent
que les USA ne possédait pas de vaisseau cargo immédiatement
disponible pour la logistique et l’entretien de l’ISS. Seul
les Progress russes faisaient le boulot. Il s’en suivit une discussion
afin de proposer des solutions rapides de dépannages. Et tous étaient
d’accord pour soutenir la faisabilité d’une sorte de
Progress (kind of…). Avec comme lanceurs efficaces, les
nouvelles Atlas, ou Titans… La NSS France rappela et expliqua le
vaisseau automatique cargo de l’Europe qui se dénomme, l’ATV.
Tous semblaient l’avoir oublié. Il faut convenir qu’il
y a une véritable méconnaissance des politiques spatiales
européennes de l’autre côté de l’Atlantique
(je rapporterai ici la réponse de Brian Chase qui répondait
avant moi, à la question d’un membre de l’Alabama et
se posait la question suivante : pourquoi l’Europe ne s’impliquait
pas plus sur les lanceurs habités ? Il répondit alors que
les européens n’avaient rien à proposer et que ceux-ci
était trop désorganisés et pas assez argenté
pour faire quelques programme humains que ce soit ! ! ! ! (Vous pouvez
dès lors de ma réponse, qui fut des plus incisives…).
Et pourtant, celui-ci sera près pour septembre 2004. Enfin en guise
de conclusion, notons les dernières orientations de la NSS, qui
consiste à soutenir les vols suborbitaux et toutes autres activités
en microgravité. Pour finir avec l’OSP, ce dernier ne doit
que combler le trou entre deux générations de lanceurs,
et ne doit surtout pas devenir, une solution sur le long terme.
Apres le déjeuner du samedi qui portait sur les
RocketEyes (caméras embarquées à bord des fusées),
et qui servent de plus en plus aux ingénieurs pour voir des bouts
de structures et populariser le vol, le panel enchaîna sur le vaisseau
Xérus de Xcor qui se propose dans un premier temps de faire des
vols suborbitaux puis de pouvoir lancer sur orbite basse.
Artemis et la Lune:
Le panel de la fin d’après midi portait alors sur le projet
d’Artemis qu’il s’agit ici de détailler. (www.asi.org).
Le but est d’aller sur la Lune de façon privé et de
revenir, puis d’engendrer un vaste mouvement d’entreprise
privé qui y verrait leurs intérêts. La lune est d’abord
présentée comme la porte d’entrée à
l’univers. Il se pose en opposition avec les gens de la Mars Society
(accusés selon Artemis, de vouloir sauter une étape fondamentale).
L’Hélium 3 recueillit sur la Lune rapporterait alors des
milliards de dollars. Ils proposèrent aussi l’utilisation
d’un lanceur électromagnétique pour lancer des charges
utiles, y compris vers l’orbite terrestre. Le projet Artemis est
donc un projet 100% privé qui souhaite envoyer deux à quatre
Hommes. Le but étant de réutiliser à chaque mission
le système de transport entre la LEO et la Lune (une sorte de bus).
Tout ceci ayant un cou total de 1,42 milliards de dollars, le plus cher,
étant le Hardware, le système de retour (capsule de réentrée),
le lancement ( le plus cher, quasiment 50%), et le management du projet.
Pourquoi Artemis est le meilleur système, se posèrent-ils
comme question ? Car ils font travailler 300 personnes au total sur 10
ans, la majorité du travail étant effectué en in
house ! Les grosses entreprises et agences coûtent cher car elles
ont des contrats, des coûts annexes exorbitants. Artemis se base
pour son vaisseau sur l’étude d’une structure type-SpaceHab.
Le retour direct sur investissements directs est alors 3 fois plus élevé
que la mise initiale… en effet, ils vendent tout sortes de merchandising
comme des K7 vidéo, des jeux informatiques, des pierres lunaires,
des jouets…. Sur le long terme, ils ne préfèrent même
pas estimer leur retour sur investissement qui serait selon eux, phénoménale
! (Revenus immédiats : 47% par du merchandising direct, 27% grâce
à un film tourné pendant la mission, 10% sur des ventes
diverses (connections Internet…). Attardons nous un peu plus sur
la compositions du programme Artemis : il y a comme partenaires : Transorbital
Inc, Lunasoft, SpaceHab Inc (!), Seti, Moon Society, Lunar Ressources
Cie… la base lunaire serait composé comme le vaisseau de
modules cargo type SpaceHab. Paradoxalement ils parlent même d’utiliser
l’ISS internationale et gouvernementales comme point d’assemblement….
Y aurait il des structures orbitales qui coûtent trop cher pour
une entreprise privée ?
Scorpius:
Dimanche, neuf heures. Le panel ‘’entreprises privées’’
reprend avec pour thème l’entreprise Scorpius, qui veut bâtir
une famille d’ELV (lanceurs réutilisables), avec pour premier
lanceur le dénommé, Sprite Small Launch Vehicle (SSLV).
Ils ne veulent qu’exploiter le marché suborbital avec des
petits lanceurs, dans un premier temps. Ils envisagent par la suite viser
l’orbite basse, pour pouvoir lancer jusqu’a 50 tonnes ! le
concept du business est simple : faire un service express pour l’espace.
Le but étant de lancer la charge utile dans les huit heures après
l’arrivée sur le pas de tir. En réalité, Scorpius
n’est pas tout à fait privé, car elle travaille en
fait, pour le ministère de la défense US (DoD), et plus
particulièrement l’Air Force. Un lancement de 700 Lb en LEO
coûtera 2 millions de dollars. La technologie employée est
relativement simple, puisque les combustibles (propellant) sont un mélange
LOX/JetA, qui est censé être plus rentable, de plus les moteurs-fusées
ne sont pas équipé de turbopompes. Le guidage se fit par
GPS (facile pour l’Air Force !), il y a peu de pièces détachés,
ou différentes. Les chaînes de travail et de production sont
réduites au minimum. Le but avec ce type de propulsion est d’arrivé
au quota suivant : 1$=1Lb de poussée. Le travail, encore une fois,
est effectué en in house…
Colony Found:
Puis vint la présentation du New yorkais Tom Olson, qui présentait
un fond d’investissement : Colony Found. Le constat est bref et
sans appel : il y a un échec de la politique publique en matière
de spatial. Ils en ont assez d’entendre dire que seul les gouvernements
et les agences sont capables de faire quoi que ce soit. Ils prirent un
exemple : à l’heure actuel, tout le monde peu acheter en
Floride, un petit sous-marin pour explorer les fonds des mers pour un
million de dollars. Peut-on acheter un Space Pod, ‘’type-2001’’,
oui mais il faut le faire fabriquer pour un milliard de dollars, plus
le lancement, et la capsule de retour ! Exorbitant ! Et encore faudrait-il
avoir l’accord de la NASA ! ils présentèrent alors
une Histoire comparative (à leur goût…) de l’Aviation
et de l’Espace. Selon Tom Olson, l’approche de l’aviation
fut différente du spatial. L’Aviation fut bâtit à
partir de notions de plaisir (avion de sport, tourisme…), mail ou
fret. Tout était fait sous couvert d’entreprise privée,
avec la notion de risque. Il cite alors des exemples des années
20s… (Sic) les années trente virent, selon lui, l’explosion
de l’aviation avec des compagnies privées (sic bis). Il cita
à nouveau, quelques exemple : Lindbergh, les licences de pilotage
en hausse alors, les vols transocéaniques… l’Histoire
spatiale est complètement différente selon, Tom Olson, l’approche
générale, est la Guerre Froide, avec pour résultat
la mise en place de politique gouvernementale qui verrouillèrent
tout. Il y avait peu d’entreprises en sous-traitance au début
(sic ter, même la NACA en avait !) et celle qui devinrent sous-traitance
furent contraintes et forcés de suivre le régime NASA…
(Sic 4 !). d’ou la formation d’une élite spatiale aujourd’hui
qui bloque tout. Tom Olson et son acolyte se propose donc de créer
un fond d’investissement dédié au spatial. Il le fit
le 4 juillet 1997. Le fond se propose d’investir sur les entreprises
spatiales privées. Le but étant de faire éclore une
foule de business liée au spatial. Colony Found possède
un pouvoir de capitalisation de 500 millions de dollars sur 30 ans. Il
parle même d’investir jusqu’à 50% du fond sur
des boites de nuit, Clubs, … afin de pouvoir dégager un cash
flow rapide et immédiat, pour alimenter les 50 autres %….incroyable…
l’objectif principal du fond étant de créer une valeur
sur le long terme. Les stratégies d’investissements sur les
boites spatiales seront réparties de la manière suivante
: 25% sur des business plan classique d’entreprise spatiale, 5%
sur des projets exotiques, 60 à 70% sur du porte feuille boursier
ou financier lié à des entreprises privées spatiales.
Il estime que sur 10 compagnies sur lequel il va investir, deux seront
des échecs financiers (mais resteront), Six déposeront le
bilan, et deux autres seront des réussites qui rapporteront jusqu’à
8 à 10 fois de bénéfices ! Qui sont les investisseurs
? ‘’Les orphelins d’Apollo’’, ce
qui équivaut à dire que cela rassemble les jeunes et les
personnes âgées !
Power of Cool:
Enfin pendant l’après midi du dimanche, vint sûrement
‘’le clou du spectacle’’ avec la présentation
de la Yuri’s Night 2003 de Loretta Hidalgo, sur un speech intitulé
‘’harnessing the power of the cool’’.
Le but étant d’inspirer les gens sur notre futur. Tous les
moyens sont bons. Il faut ainsi unifier tout les personnalités,
jeunes, du spatial. Et surtout, faire de l’espace, ‘’un
truc, cool…’’. Elle observe un problème majeur
à l’heure actuelle. Les jeunes pros du secteur spatial sont
rares et pas suffisamment productifs, de plus on ne semble pas ‘’vendre’’
l’espace de la bonne manière. Ainsi elle dégage deux
principales actions à faire : faire connaître l’espace
au public (Out-reach actions) et unifier les ‘’space leaders’’
pour une meilleur coordination (In-reach actions). Le but étant,
en fait de bâtir une communauté cohérente. Grâce
aux fêtes (parties) sur le thème de l’Espace. Mlle
Hidalgo nous présente alors les actions déjà engagées.
Ils ont en effet déjà fait des Public Service Announcements
sur les chaînes gouvernementales (la NASA, leur avait commandé
des spots de pub, sur Mars…). Elle a déjà organisé
un fashion show sur le thème de l’Espace avec des jeunes
créateurs de mode à Los Angeles. Elle parla, bien sur, de
la Yuri’s Night qui selon elle montre l’intérêt
que peuvent porter les jeunes envers l’Espace (en sachant, qu’elle
fit jouer ses relations à CalTech, pour offrir 200 invitations,
en contre partie d’une aide financière promotionnelle, et
technique !). Elle nous présenta aussi les actions qu’elle
entrepris avec sa fondation Space Generation (financé en partie
par l’UNESCO…) qui possède comme parrain : David Bowie
et Moby. Ce dernier ayant visité le Johnson Space Center avec la
fondation et fit un discours très ‘’inspiré’’
pour l’Espace.
LiftPort:
Enfin, dernier panel sur LiftPort Inc., présenté par son
jeune et dynamique CEO Michael Laine. Nous connaissons déjà
le principe et je n’apporterai, ici que quelques détails.
Notons que toute la conférence était réunie dans
sa salle. Il commença par une présentation générale
du projet, puis en vint aux nouveautés. Dramatiquement, après
Columbia, le site Internet de LiftPort et Space Elevator explosèrent,
et tous le monde (NASA, grosse entreprises privées, militaires…)
s’intéressa au projet. De plus il apporta des précisions
techniques, pour placer une charge en GEO cela prendrait une semaine,
les réductions des coûts de transports seraient de l’ordre
de 96% (le bandeau mesurant 100 000 Km, 30 cm de largeur, et quelques
nano centimètre d’épaisseur…). Le projet serait
faisable en 15 ans pour 7 milliards de dollars. Il a déjà
levé, financièrement, une très grosse somme d’argent,
sans dire combien précisément. La séance de questions
dura presque 1 heure avec comme point principal : que faire en cas d’attaques
terroristes ?…
PS: je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes,
ce texte ayant été rapidement rédigé sur place.
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06/06/2003
15 h38 |
Nicolas Turcat, nicolasturcat@hotmail.com
a écrit :
Lettre envoyée aux partenaires étrangers.
NSS France updates
The french chapter of the National Space Society launchs this week the
European Space Initiative (ESI) !
T he ESI want to be an alternative roadmap for an habited space european
policy. these are some propositions for working about an independant and
habited access for Europe.
ESI is composed by two main part : short term ( 15
propositions for 5 years ) and middle and long term.
Europe could be part of a space faring civilisation, but we have to promote
each step of this plan.
A short term plan must be proposed for the next 5 years. we make propositions,
which have to be discuted. NSS France is not asking a immediat Mars or
Lunar exploration, we want to be more realistic in the european context.
Of course, our final goal, is the space faring civilization idea, but
we think small steps, one by one, would be more efficient.
ESI is proposing the future of the european space habited
policy. We have to support it !
For more informations, contact Nicolas Turcat
www.nssfrance.fr.st
nicolasturcat@hotmail.com
(sorry but the web site is in french language - we are working on a slide
and a speach presenting the ESI in English for this summer - Mars Society
Conference - Eugen, OR)
nicolas turcat
chairman of the NSS France |
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